jeudi 18 juin 2009

18 juin > Une nouvelle piste

Source : http://www.verite-attentat-karachi.org/

Collectif de familles de victimes décédées
dans l’attentat du 8 Mai 2002 à Karachi



UNE NOUVELLE PISTE


Jeudi 18 Juin, au tribunal de Cherbourg, le collectif des familles de victimes décédées, ainsi que les autres parties civiles, ont rencontré les juges Trévidic et Jannier, en charge de l’instruction relative à l’attentat.

A l’issue de cette entrevue, le collectif tient à exprimer sa vive satisfaction au regard de « la tournure » que prend l’enquête :

La piste d’Al Qaëda, jugée peu crédible depuis des années, semble abandonnée par les juges d’instruction.

L’enquête semble s’orienter vers un mobile plus compromettant pour l’Etat français et l’Etat pakistanais : l’attentat aurait pu être orchestré par de hauts militaires pakistanais en réponse à l’arrêt des versements d’importantes commissions dans le cadre des contrats de vente des sous-marins Agosta.

Cette nouvelle piste est basée, entre autres, sur la saisie par les juges des affaires financières du désormais célèbre rapport « Nautilus » dans les bureaux de DCNS. L’auteur de cette note, un ancien membre de la DST, a été récemment identifié et semble être une source fiable.

Il convient de rappeler que DCNS était apparemment en possession de cette note depuis Novembre 2002 et que ses dirigeants n’ont jamais versé ce document à l’instruction …

Il semblerait également que, dans le courant du printemps 2002, la DGSE se soit vue chargée d’une action de rétorsion, contre des militaires pakistanais, ayant pour objectif de mettre un terme au chantage exercé sur la France. Dans le cas où cette opération aurait eu lieu avant l’attentat, cela signifie que la France connaissait les risques qui pesaient sur les intérêts français à Karachi, sans pour autant prendre des précautions particulières pour protéger nos proches. Dans le cas inverse, l’Etat français connaît les commanditaires de l’attentat et nous les cache depuis 7 ans !!!

Ce sont 11 vies humaines qui ont été balayées ce 8 mai 2002 ainsi que 11 familles qui peinent à se reconstruire dans ce contexte de mensonge et de secret.

En mémoire de nos proches, nous demandons maintenant la complète collaboration de l’Etat français avec les juges d’instruction afin que ceux-ci se voient dotés des moyens humains et financiers qui leur sont nécessaires ainsi qu’un accès facilité, passant par une déclassification des documents « Secret Défense ».

Le « respect de la douleur des familles de victimes » serait qu’il nous soit permis de connaître la vérité !!!