vendredi 23 octobre 2009

[Lettre des familles des victimes] - [octobre 2009]

"Les dernières révélations de Libération et de Mediapart (cf. articles du 17 Octobre 2009) vont dans le sens de l’intérêt du juge d’instruction concernant la piste d’un attentat en lien avec le contrat Agosta, contrat sur lequel nos proches étaient missionnés.

Bien que ne possédant pas (encore ?) de preuve matérielle liant l’attentat à l’arrêt du versement de commissions, un certain nombre de vérités s’imposent dans ce dossier :

 1.      La Haute Cour du Sindh (province pakistanaise) a ordonné la relaxe de Rizwann et Zaheer, condamnés à mort en 2003, pour manque de preuve voire aveux contraints et forcés …

La piste islamiste s’éloigne donc de plus en plus !

 2.       Selon un ancien dirigeant de la DCN, M. Menayas, auditionné en mai par le juge Trévidic, une part des commissions (celle destinée au « political level ») a été stoppée par Jacques Chirac en 1996 en raison de soupçons de rétrocommissions – illégales même avant 2000. Ces révélations de M. Menayas ont été accréditées par l’ancien ministre de la Défense de J. Chirac, Charles Millon, et des documents internes de DCNS…

Donc l’arrêt du versement des commissions ne semble pas être une légende ! 

 3.       2 documents ont été perquisitionné au siège de la DCN ces derniers mois : l’un évoque les moyens pour la DCN et sa filiale DCNI de récupérer les sommes qui n’ont pas été versées aux intermédiaires du contrat Agosta (4% de 825 millions d’euros tout de même !) ; l’autre indique que l’intermédiaire missionné par la DCN a agi en «violation de la clause prohibant les retours des commissions en France »…

La DCN aurait donc été « au parfum » des rétrocommissions illégales.
 
Pendant ce temps, Monsieur Sarkozy refuse toujours de nous recevoir, faisant de nous des parias … des indésirables au pays des non dits et des tabous !! Il n’est apparemment pas de bon ton, en France, de chercher la vérité à tout prix …

 
  

Pour nous soutenir, signez la pétition

« NON AU MEPRIS DU CHEF DE L’ETAT A L’EGARD DES FAMILLES DES VICTIMES DE L’ATTENTAT DE KARACHI ! »"

[Revue de presse] - [31] - [23 octobre 2009]

Letemps.ch
"Il est vrai que les rumeurs qui entourent le dossier incitent à la prudence. Il est notamment question d’un coffre renfermant des documents explosifs, au Luxembourg ou en Suisse, où figurerait le nom de Nicolas Sarkozy. Il était ministre du Budget à l’époque du contrat et chargé, à ce titre, d’approuver les commissions versées en marge des contrats d’armement. Après sa victoire à la présidentielle de 1995, Jacques Chirac avait interrompu les versements liés aux sous-marins, qu’il soupçonnait d’alimenter les réseaux de son rival Edouard Balladur, mentor de Nicolas Sarkozy.

Attentat de Karachi
Cette dimension politique – qui reste mal documentée – explique l’excitation des médias français pour le sujet. Deux livres et une émission de Canal + sont en préparation, pour explorer d’hypothétiques connexions entre la vente des sous-marins et l’attentat qui a coûté la vie à 11 ingénieurs venus les assembler, en 2002 à Karachi. Mercredi, la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a annoncé que les documents confidentiels réclamés par les juges chargé du dossier avaient été déclassifiés, une promesse faite par Nicolas Sarkozy l’été dernier.
L’enquête ouverte en France s’intéresse aussi à l’aspect financier du contrat. Et sur ce point, les enquêteurs suisses sont formels: «Il y a, dans notre dossier, beaucoup de réponses aux questions que se posent les Français...»


jeudi 22 octobre 2009

[Revue de presse] - [30] - [22 octobre 2009]

KARACHI : GUERRES, MENSONGES ET TRAHISON
Juan, Sarkofrance
"...Secundo, la vente de ces sous-marins en septembre 1994, pour 850 millions d'euros, aurait permis au clan Balladur de récupérer plusieurs dizaine de millions d’euros pour financer, notamment, la campagne présidentielle d’Edouard Balladur au printemps 1995. Pour mémoire, Balladur a dépensé quelques 90 millions d'euros pour sa campagne... sans le soutien du RPR de l'époque, rangé derrière Jacques Chirac.

On sait depuis que Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget, avait parfaitement connaissance de la création de deux sociétés intermédiaires devant servir de véhicule financier au versement de commissions occultes vers le Pakistan. Cette semaine, Mediapart fait une nouvelle révélation :
« Les juges d’instruction Marc Trévidic et Yves Jannier, chargés de l’enquête sur l’attentat de Karachi, disposent désormais au dossier de deux documents explosifs issus de la Direction des constructions navales (DCN). Ils confirment, noir sur blanc, la piste du versement de rétrocommissions en 1994-1995 à des responsables politiques français en marge d’un important contrat d’armement avec le Pakistan ».
Selon Mediapart, les deux juges ont mis la main sur deux documents (dont l’un est se dénomme « Concultancy agreement 12 juillet 1994 – Reprise de provision ») saisis dans le cadre d’une instruction annexe. Ces documents « évoquent les moyens pour la DCN et sa filiale DCNI de récupérer les sommes qui n’ont pas été versées aux intermédiaires du contrat Agosta. Ceux-ci devaient toucher, au total, 4 % du montant global du contrat (825 millions d’euros) jusqu’à ce que le versement de 15 % des commissions – soit environ 5 millions d’euros – ait été stoppé net en 1996 par Jacques Chirac, le reste ayant été déjà payé dans un délai inhabituellement court pour ce type de contrat. »

Pire, selon l’un de ces documents, l’un des intermédiaires missionné par la DCN, et agréé par les autorités françaises de l'époque, a agi en «violation de la clause prohibant les retours des commissions en France». Le rapport n'émet qu'une légère précaution :
«Bien entendu, la violation de cette disposition [interdisant le versement de rétro-commissions] devra être établie, preuve à l’appui. Nous partons du principe que cette preuve pourra être apportée bien que DCNI ne dispose à notre connaissance d’aucun élément à cet égard, en dehors des déclarations et instructions en provenance des autorités françaises.»
Un autre témoignage, recueilli par les juges, révèle que le versement des commissions vers le Pakistan aurait duré... jusqu'en 2008, plus de huit ans après que l'OCDE ait interdit de telles pratiques. Le 2 octobre dernier, l'ancien directeur général délégué de DCN Alex Fabarez, a été auditionné les deux magistrats. En mai dernier, son collègue ancien directeur financier de la DCN avait expliqué que les commissions par les FRançais aux Pakistanais s'élevaient à 10% du contrat, soit 85 millions d'euros. Une partie, 6,25%, était destinée aux militaires pakistanais, en transitant par la Sofema, dont l'Etat est actionnaire. Ces commissions ont perduré au moins jusqu'en septembre 2008. Le solde, soit 4% du contrat, était destinait à corrompre des politiques pakistanais. Un intermédiaire, Ziad Takieddine, imposé par le gouvernement Balladur, était en charge de leurs versements et transits...."
lien direct : http://sarkofrance.blogspot.com/2009/10/karachigate-guerres-mensonges-et.html

mercredi 21 octobre 2009

[Revue de presse] - [29] - [21 octobre 2009] - [Secret défense levé sur 40 docs]

ATTENTATS DE KARACHI : DES DOCUMENTS DECLASSIFIES REMIS A LA JUSTICE
Le Monde.fr, Reuters
"Des documents réclamés par les juges chargés de l'instruction sur l'attentat de Karachi de 2002 ont été déclassifiés mardi 21 octobre, a annoncé mercredi la ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie. Le 8 mai 2002, un kamikaze avait précipité un véhicule bourré d'explosifs sur un bus, tuant 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), qui travaillaient sur place à la construction de sous-marins de type Agosta..."
lien direct : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/21/attentats-de-karachi-des-documents-declassifies-remis-a-la-justice_1257023_3224.html#xtor=RSS-3208

ATTENTAT DE KARACHi : LE SECREDT DEFENSE LEVE SUR 40 DOCUMENTS (ALLIOT-MARIE)
Yahoo, AP
"Le ministre de la défense Hervé Morin a déclassifié mardi "l'ensemble des documents qui lui avaient été demandés" par les juges d'instruction en charge de l'enquête sur l'attentat de Karachi du 8 mai 2002, a déclaré mercredi la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée..."
lien direct : http://fr.news.yahoo.com/3/20091021/tpl-justice-dcn-karachi-secret-defense-cfb2994.html

samedi 17 octobre 2009

[Revue de presse] - [28] - [17 octobre 2009] - De nouveaux éléments...


L'ARGENT AU COEUR DE L'ATTENTAT DE KARACHI
Renaud Lecadre, Liberation

"De nouveaux éléments, dévoilés par «Libération», enterrent la piste islamiste et confortent l’hypothèse d’un différend politique autour du versement de commissions occultes entre la France et le Pakistan..."
lien direct : http://www.liberation.fr/societe/0101597665-l-argent-au-c-ur-de-l-attentat-de-karachi

AFFAIRE DE KARACHI, LA DCN CONFIRME LA PISTE DE RETROCOMMISSIONS EN FRANCE
Fabrice Arfi, Fabrice Lhomme, Mediapart
"...Dans le cas du Pakistan, les juges Trévidic et Jannier ont récupéré ces derniers mois deux documents saisis lors d’une perquisition au siège de la DCN dans le cadre d’une affaire financière annexe, mais dont certains éléments ont été versés au dossier antiterroriste. Ces documents, non signés et non datés, mais extrêmement circonstanciés, font partie d’un lot de notes dont la première d’entre elles est à en-tête de la DCNI, une filiale de la DCN chargée de la commercialisation de son matériel de guerre.

Ils évoquent les moyens pour la DCN et sa filiale DCNI de récupérer les sommes qui n’ont pas été versées aux intermédiaires du contrat Agosta. Ceux-ci devaient toucher, au total, 4% du montant global du contrat (825 millions d’euros) jusqu’à ce que le versement de 15% des commissions – soit environ 5 millions d’euros – ait été stoppé net en 1996 par Jacques Chirac, le reste ayant été déjà payé dans un délai inhabituellement court pour ce type de contrat

Dans l’un de ces documents, titré «Concultancy agreement 12 juillet 1994 – Reprise de provision», il est clairement indiqué que l’intermédiaire missionné par la DCN a agi en «violation de la clause prohibant les retours des commissions en France». C’est la première fois que l’hypothèse des rétrocommissions est évoquée aussi frontalement dans un document émanant de la DCN. Il est également indiqué, sous la rubrique «Discussion», que la DCN serait en droit de réclamer «le remboursement des commissions déjà réglées».

«Bien entendu, la violation de cette disposition [interdisant le versement de rétro-commissions] devra être établie, preuve à l’appui. Nous partons du principe que cette preuve pourra être apportée bien que DCNI ne dispose à notre connaissance d’aucun élément à cet égard, en dehors des déclarations et instructions en provenance des autorités françaises.» Il n’est pas inutile de relever la certitude avec laquelle il semblerait que la «preuve» de ces rétrocommissions, qui ont toujours été prohibées par le droit français, «pourra être apportée»…

Le document en question date, selon toute vraisemblance, de l’été 2000 puisqu’il évoque l’entrée en vigueur «d’ici deux ou trois mois» de la convention OCDE contre la corruption d’agents étrangers dans le cadre des marchés d’armement. Or, celle-ci date de septembre 2000.

Dans une autre note, similaire dans sa forme, mais également non datée et non signée – ce que l’on peut comprendre vu l’extrême sensibilité du sujet –, on peut lire que «la DCNI a décidé en 1996 d’interrompre le versement dû au Consultant après avoir été informé par les autorités françaises du fait qu’une partie des commissions était susceptible de bénéficier à des intérêts français».

Le document, qui fait expressément référence au contrat du 21 septembre 1994 (date de la signature du contrat Agosta avec le Pakistan), indique par ailleurs que «les commissions ont été versées jusqu’au 15 juillet 1996 avec quelques retards en 1995 ayant fait l’objet d’une relance du consultant en octobre 1995». Puis que les paiements ont été «bloqués» en juillet 1996 «sur instructions des autorités françaises faisant état de retours illicites de tout ou partie des commissions en France». L’interdiction de se livrer à tout versement de rétrocommissions était, d’après la DCN, mentionnée dans l’article 9 du contrat signé avec les intermédiaires

L'auteur de la note va plus loin. «Compte tenu des sanctions pénales frappant les faits de corruption commis en France, écrit-il, cette disposition contractuelle est fondamentale et sa violation constitue une rupture contractuelle justifiant la résiliation du contrat...»"

lien direct : http://www.mediapart.fr/article/offert/cf9dde56c3421bc95c3186b4e77456e2


KARACHI, LA PISTE DES RETROCOMMISSIONS CONFORTEEE
Nouvelobs.com
"...La piste islamiste, montée de toutes pièces ?
Libération s'est procuré les conclusions écrites par les magistrats chargés d'examiner cette affaire en appel, le 5 mai 2009.
Celles-ci affirment qu'"aucune preuve n'a été produite par l'accusation pour montrer que les deux justiciables sont à l'origine de l'explosion" qui a tué 11 salariés français de la Direction des constructions navales (DCN) à Karachi le 8 mai 2002.
Les deux militants, Mohammad Rizwan et Asif Zaheer, soupçonnés d'appartenir à l'internationale islamiste, tenus pour coupable et condamnés à mort, doivent être relâchés. Selon ce rapport, le seul témoignage est "le résultat d'une construction" des policiers pakistanais : l'unique témoin est un vendeur de pain ambulant, présenté tardivement par la police pakistanaise et qui affirme avoir vu les deux hommes ensembles quelques mois avant l'attentat.
D'autre part, les aveux d'Asif Zaheer lui auraient été arrachés, au bout de 23 jours de détentions dans des conditions qui ne sauraient les rendre crédibles.
Le quotidien pointe également une autre incohérence : l'explosif mentionné dans le rapport de police ne correspondrait pas à celui identifié par un laboratoire d'experts parisiens chargé d'analyser les débris recueillis le jour de l'attentat. Selon ce laboratoire, c'est un explosif militaire à base de RDX qui aurait été utilisé, alors que les rapports pakistanais parlaient de nitrate d'ammonium..."
lien direct : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/proche_moyenorient/20091017.OBS4905/karachi__la_piste_des_retrocommissions_confortee.html

vendredi 9 octobre 2009

[Revue de presse] - [27] - [09 octobre 2009] - [la CCSDN favorable à la déclassification de documents concernant l'attentat de Karachi]

AVIS DE DECLASSFICATION DE 40 DOCUMENTS SUR L'ATTENTAT DE KARACHI
AFP - Le Point, Liberation
"PARIS (AFP) - La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis favorable à la déclassification de 40 documents soumis à son examen par le ministère de la Défense concernant l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 où 14 personnes, dont 11 salariés français de la DCN, avaient été tués. {...]

Il revient maintenant à M. Morin de suivre ou non l'avis de la CCSDN. La quasi-totalité des quelque 140 avis de la CCSDN ont toujours été suivis par les autorités concernées (Elysée, Matignon, ministères)."

liens directs : http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-10-09/avis-de-declassification-de-40-documents-sur-l-attentat-de/917/0/384333 - http://www.liberation.fr/depeches/0101596106-avis-de-declassification-de-40-documents-sur-l-attentat-de-karachi

jeudi 8 octobre 2009

[Revue de Presse] - [26] - [08 octobre 2009]

MENSONGES EN SARKOFRANCE
Juan, Sarkofrance
"Karachigate, Sarkozy impliqué ? Ben oui !
Qui en doutait ? Bakchich, dans sa version papier publiée mercredi, publie quelques extraits des cahiers de Gérard-Philippe Menayas, l'ancien directeur financier de la Direction des Constructions Navales Internationales (DCNI). La DCNI était le fabriquant des frégates de Taïwan et autres sous-marins vendus au Pakistan. Dans les cahiers de cet observateur de l'intérieur, on peut lire plusieurs points troublants. Bakchich prend soin de préciser que ces notes sont contestées par la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Elles ont été saisies par les deux juges en charge d'une instruction sur la DCN . Il y a un an déjà, Mediapart avait pu consulter ces notes, et révélait que les deux juges disposaient d'informations émanant de Menayas qui impliquaient Nicolas Sarkozy (et pas que lui) :

"Le document le plus explosif entre les mains des deux magistrats parisiens est un mémorandum du 29 avril 2008 signé de l'ancien directeur financier et administratif de la DCN, Gérard-Philippe Menayas. Ce haut fonctionnaire, passé par la direction du Trésor et le groupe Renault dans les années 1970 et 1980, y met à nu la corruption d'Etat organisée, validée et assumée par la France à la faveur de ses principaux contrats de vente d'armes à l'étranger. Le document, dont Mediapart a pu prendre connaissance dans son intégralité, est long de dix-sept pages. Il est conforté – notamment – par une série de notes, saisies par les enquêteurs, émanant des sociétés Heine et Eurolux qui avaient été mandatées par la DCN pour effectuer des «missions» de renseignement parfaitement illégales (surveillance de magistrats, entrisme dans les ministères sensibles, achat d'informations confidentielles, etc.), dont certaines ont été évoquées par Le Monde.fr le 10 septembre."

Cette fois-ci, Bakchich publie plusieurs informations, qui précisent les soupçons :

1. Différents responsables de droite (Edouard Balladur, Charles Pasqua) comme de gauche (Elizabeth Guiguou, Jean-Yves Le Drian) auraient bénéficié de rétro-commissions dans l'affaire des frégates. Selon Bakchich, Menayas révèle aussi que Sarkozy serait impliqué. Ainsi, Menayas écrit que "les autorités luxembourgeoises auraient découvert que NS (Nicolas Sarkozy) aurait été intéressé à SW2 (le contrat de vente de frégates à l'Arabie Saoudite) avec le concours de Nicolas Bazire, voire de JL Lagardère, dont il a fréquenté les haras..."

2. Ensuite, la création de HEINE, l'une des deux sociétés qui devaient servir à payer les commissions occultes versées en complément de la vente des frégates à Taïwan et des sous-marins au Pakistan, au second semestre 1994, a été faite après accord de Sarkozy, alors ministre du Budget. Cette information était connue depuis plusieurs mois.

3. Enfin, des proches de Nicolas Sarkozy se sont inquiétés à plusieurs reprises de ces cahiers de notes. Quand Sarkozy était ministre de l'intérieur, deux émissaires du ministre auraient rencontré un intermédiaire surnommé Bacchus. Après mai 2007, le même Bacchus reçut un courrier officiel "à len-tête de la présidence de la République", signé Claude Guéant, "s'excusant que le numéro 1 n'ait pas le temps de recevoir Bacchus", mais proposant un "RV avec Hervé Morin".

On nage en plein roman d'espionnage..."
lien direct : http://sarkofrance.blogspot.com/2009/10/mensonges-en-sarkofrance.html

mardi 6 octobre 2009

[Revue de presse] - [25] - 06 octobre 2009

DE NOUVEAUX CARNETS SECRETS POURRAIENT FAIRE SCANDALE
NouvelObs.com 6/10/2009
"De nouveaux carnets secrets pourraient faire l'objet d'un scandale politico-financier. Le journal Bakchich Hebdo daté du 7 octobre révèle le contenu des cahiers de Gérard-Philippe Menayas, ancien directeur financier de la direction des Constructions navales internationales (DCNI). La DCNI est bien connue pour avoir fabriqué les frégates de Taïwan. Les carnets sont placés sous scellés au pôle financier.
Et que disent ces fameux cahiers ? Ils évoquent des noms de personnalités politiques, de gauche comme de droite. D'Edouard Balladur à Elisabeth Guigou en passant par… Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua. Ceux-ci auraient perçu des commissions pour l'exécution des grands contrats de la DCN internationale et notamment au moment de la vente de frégates à Taïwan et de sous-marins au Pakistan..."
lien direct : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20091006.OBS3753/de_nouveaux_carnets_secrets_pourraient_faire_scandale.html

QUE RESTERA T-IL DE NICOLAS SARKOZY ?
Le coucou de claviers 1/10/2009
"...Donc, comment jugera-t-on un jour notre président? Des caudillos latins modernes, et même disons-le carrément, des dictateurs en général, il a l'usage de la démagogie sans complexe. On l'a vu récupérer la libération de Mme Bétancourt par une mise en scène grotesque, mais sans doute efficace. On le voit à la moindre occasion recevoir à l'Élysée les proches de toute victime portée par l'émotion médiatique (notons au passage, que M. Sarkozy, qui s'est empressé d'annoncer son prochain entretien avec les parents d'une joggeuse assassinée, lesquels n'attendaient peut-être rien de tel, fait en revanche le sourd aux demandes d'entrevue répétées des familles endeuillées par l'attentat de Karachi)..."
lien direct : http://unclavesien.blogspot.com/2009/10/que-restera-t-il-de-nicolas-sarkozy.html

KARACHI : LES FAMILLES VEULENT LA VERITE
JDD, 18/09/2009
"En mai 2002, onze salariés français des arsenaux de la marine ont trouvé la mort dans l’explosion du bus les transportant vers leur lieu de travail, à Karachi, au Pakistan. Sept ans plus tard, le collectif des proches des victimes réclame toujours la vérité sur cet attentat. Dans une troisième lettre adressée à Nicolas Sarkozy et rendue publique, les familles demandent à être reçues par le chef de l’Etat, dénonçant "son soutien inexistant".

Un courrier qui a provoqué une réaction immédiate de l’un des membres du cabinet du chef de l’Etat. Par téléphone, il a expliqué à la porte-parole du collectif, Magali Drouet: "N’importe qui fait des demandes d’audiences au président de la république pour qu’il règle leurs petits bobos personnels", a-t-elle rapporté avec indignation vendredi sur Europe 1..."

lien direct : http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Karachi-Les-familles-veulent-la-verite-135026/