jeudi 27 mai 2010

[Revue de presse] - [54] - [20-27 mai 2010]

SI VOUS NE COMPRENEZ RIEN A L'AFFAIRE KARACHI
Nouvelobs.com // Anne-Sophie Hojlo
"Dates, personnaes clefs, étapes de l'enquête... Contrat Agosta, rétro-commissions, rapport Nautilus, Sawari II : Nouvelobs.com vous donne les clés pour comprendre l'"affaire Karachi".
lien direct : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100520.OBS4253/si-vous-ne-comprenez-rien-a-l-affaire-karachi.html


ATTENTAT DE KARACHI : "IL SERAIT SOUHAITABLE QUE NICOLAS SARKOZY SOIT ENTENDU SUR CETTE AFFAIRE"
L'express.fr // chat des internautes avec Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme
"...Badoumba: Selon vous, quel rôle a joué Nicolas Sarkozy dans ce dossier?

Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme: Nicolas Sarkozy a joué un rôle à la fois institutionnel et personnel. On le sait peu mais le ministre du Budget est, en France, un personnage clé des ventes d'armes, qui est au courant de tout, y compris des commissions. Dans le cadre du contrat Agosta, qui était un contrat aberrant politiquement et économiquement, Nicolas Sarkozy a d'abord validé son plan de financement absurde.

Ensuite, nous avons découvert un document saisi à la DCN qui montre que M. Sarkozy a supervisé, puis validé, depuis Bercy, la création d'une société offshore au Luxembourg, du nom de Heine, par laquelle ont transité en 1994 des commissions suspectes versées à des intermédiaires imposés à la dernière minute dans le contrat Agosta par le gouvernement Balladur.

Le livre raconte également l'extrême proximité de l'un de ces intermédiaires - le fameux Ziad Takieddine - avec Nicolas Sarkozy et son premier cercle. Enfin, nous produisons des documents nouveaux qui indiquent que Nicolas Sarkozy serait intervenu, six mois avant son élection à l'Elysée, pour que cette affaire ne soit pas rendue publique..."

lien direct : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/attentat-de-karachi-il-serait-souhaitable-que-nicolas-sarkozy-s-explique-sur-cette-affaire_893714.html


SUR LA SCENE DU CRIME A KARACHI"
L'express.fr /Jean-Marie Pontaut, Pascal Ceaux
"...Jean-Louis Bruguière n'est pas le seul magistrat à croire à la piste du terrorisme islamiste dans cette affaire. Michel Debacq, ancien chef de la section antiterroriste du parquet de Paris, partage ce point de vue. Son avis a d'autant plus de poids qu'il s'était rendu sur place deux jours après l'attentat du 8 mai 2002. "En raison de la gravité des faits, nous voulions procéder comme s'ils avaient eu lieu en France, explique-t-il pour la première fois. J'ai donc emmené les meilleurs spécialistes, afin de collecter le plus d'éléments possible sur la scène de crime."..."

lien direct : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/sur-la-scene-du-crime-a-karachi_893020.html


ATTENTAT DE KARACHI : UN CONTRAT PEUT EN CACHER UN AUTRE
Paris Match // Francis Labrouillèr
"...L’affaire se corse début 1996 quand Jacques Chirac, nouvellement installé à l’Elysée, décide de tirer un trait sur les commissions occultes des contrats ­Sawari 2 et Agosta. Ali Bin Mussallam est la victime numéro 1 de ce grand ménage. D’une part en raison des sommes en jeu, bien plus importantes dans Sawari 2 que dans Agosta. Ensuite parce que le Saoudien n’avait alors reçu qu’une partie de ses « frais commerciaux ». Tandis que Mercor Finance, la ­société panaméenne des intermédiaires du contrat pakistanais, avait déjà encaissé 85 % des commissions prévues. L’attentat de Karachi, le 8 mai 2002 – trois jours après la réélection de Jacques Chirac –, pourrait-il avoir été commandité par certains de ces intermédiaires, mécontents de ne pas avoir touché leurs commissions ? « L’hypothèse est plausible tant le monde très discret de l’intermédiation commerciale est parfois dur », ­estime Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission parlementaire sans toutefois prendre parti...." lien direct : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Attentat-de-Karachi.-Un-contrat-peut-en-cacher-un-autre-188582/


ATTENTAT DE KARACHI : DE VILLEPIN EVOQUE DES SOUPCONS DE RETROCOMMISSIONS
AFP
"...Dominique de Villepin a expliqué jeudi, à propos du dossier de l'attentat de Karachi, que Jacques Chirac avait suspendu en 1995 le versement de commissions sur certains contrats en raison de "suspicions de rétrocommissions" même s'il n'y avait "pas de preuves matérielles"

"Il y avait des suspicions sur un certain nombre de contrats et sur un certain nombre de commissions, suspicions de rétrocommissions, d'opérations illicites", a expliqué sur France Inter l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac.

"La décision du président de la République est une décision de principe, pas dans ce contrat spécifique pakistanais mais d'une manière générale dans l'ensemble des contrats, de ne pas accepter des versements qui puissent être suspects. Il y avait une volonté de moralisation", a fait valoir celui qui était alors secrétaire général de l'Elysée, en rejetant toute motivation politicienne.

"Il ne s'agit à aucun moment de rivalité politique, de règlement de comptes", a-t-il affirmé." lien direct : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hkQxRP07Nt4BpL7jANpeaRPBkeoA