mercredi 24 novembre 2010

[revue de presse] - [80] - [Mercredi 24 novembre 2010]

 

Les matins de France Culture (durée : 15 minutes)


Liberation
"«J’ai fait savoir que cette mission ne pouvait pas être créée car la première mission vient de remettre ses conclusions», a déclaré, à l’issue de la conférence des présidents, Bernard Accoyer, qui a aussi fait valoir qu’il y avait des «poursuites judiciaires en cours».
La mission parlementaire avait achevé ses travaux en mai 2010. Après avoir demandé plusieurs fois la réouverture de cette mission, le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a écrit lundi à Bernard Accoyer pour solliciter l’ouverture d’une nouvelle mission d’information au vu de «nouveaux éléments».

Autres articles : 


Mediapart, Fabrice Arfi, Fabrice Lhomme
"Contrairement à ce qu'il a affirmé à Lisbonne, le 19 novembre, Nicolas Sarkozy a bien eu connaissance, en tant que ministre du budget entre 1993 et 1995, des aspects financiers du contrat des sous-marins de la DCN vendus au Pakistan, aujourd'hui au cœur du volet politico-financier de l'affaire de Karachi. Mediapart publie les documents.."

 
Liberation, David Dufresne
 "Libération publie l'enregistrement sonore intégral du point presse off du président où, pour dénoncer la supposée absurdité des soupçons qui le frappent, il a évoqué la pédophilie imaginaire d'un journaliste. Analyses et enquêtes à lire demain en kiosque et dans notre zone abonnés."



Rue 89, Pascal Riché
"...La colère de Sarkozy est-elle seulement dirigée contre les journalistes ? Rien n'est moins sûr.
Le Président s'en prend ainsi à ceux qui l'interrogent sur la base de leur prétendue « intime conviction ». Ce n'est pas là un terme de journaliste. Les journalistes ont des soupçons s'interrogent, suivent des pistes, cherchent des recoupements, mais ne prétendent pas avoir une « intime conviction ».
C'est d'abord un terme renvoyant à la justice pénale : selon l'article 427 du Code de procédure pénale, « les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d'après son intime conviction ». Et justement, Nicolas Sarkozy, lors de son briefing, s'en prend directement au juge Renaud Van Ruymbeke :
« Vous voyez le ministre du Budget qui va signer un document pour donner son aval à une société luxembourgeoise ? Pendant deux ans, on m'a poursuivi pour l'affaire Clearstream au Luxembourg. Tiens, c'était Van Ruymbeke aussi ; tiens, c'était le même ; alors c'est curieux, tiens… »
Sarkozy n'aime pas les juges, on le savait. Mais sa détestation de Van Ruymbeke va bien au-delà...."




Lait d'beu
"...J’en reviens à la dernière prestation de Nicolas Sarkozy : Le président commence par reprendre le communiqué de presse de l’Elysée dans lequel il est dit que «
Nicolas Sarkozy est victime d’une rumeur malveillante et d’allégations calomnieuses qui ne reposent sur aucun commencement de preuve
». Le président ajoute que «la presse raconte n’importe quoi». Mais quand il lui est rappelé que son nom figure notamment dans des documents montrant qu’il a donné son aval à la création d’une société-écran luxembourgeoise – très certainement la désormais fameuse société Heine - par laquelle transitaient les commissions, il «pète les plombs» selon de nombreux journalistes présents en s’adressant à celui qui a osé lui poser la question..."

Autre article : 

A l'etranger : 
A la télé : 
LCP / AN
Emission durée : 43 minutes
Invités : Bernard Cazeneuve, Yves Fromion, Jean de Tonquedec...




L'OPACITE DES COMMISSIONS DE LA DCN POINTEE DANS UN RAPPORT
NouvelObs
"... Le rapport souligne en outre que le "montant des commissions est exagéré". Pour le contrat Mouette en Arabie Saoudite, (rénovation de quatre frégates et de deux pétroliers) par exemple, il s'élève à 20,9% du marché. Pour le contrat Bravo (frégates de Taïwan), il s'élève à 15% du marché.
La société Estar, par laquelle a transité l'argent provenant des commissions, est également citée dans le rapport. Dans une interview au Nouvel Observateur en mai 2010, l'intermédiaire Ziad Takieddine rapporte un incident impliquant Estar : "Le 6 juillet 1996, Jacques Chirac vient en visite officielle en Arabie Saoudite. Et là, il provoque un stupéfiant incident diplomatique. Fait exceptionnel, il exhibe devant le prince Abdallah, alors prince héritier, un contrat "secret-défense", de gouvernement à gouvernement, pour la vente de frégates, le contrat Sawari II, entre la Sofresa et une certaine société Estar. Le président français accuse carrément son hôte d'avoir participé, à travers cette dernière, au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur !"
En conclusion du rapport, la Direction des vérifications nationales et internationales, chargée d'examiner la déductibilité des commissions, s'interroge sur l'opportunité de rejeter les commissions. Elle indique qu'"une position 'dure' serait de rejeter l'ensemble des commissions (...) dès lors que les bénéficiaires n'ont pas été spontanément désignés." Ce qu'elle ne fera finalement pas."


A la radio : 
BERNARD CAZENEUVE sur RFI



BONUS ; 
VGE : LE VIEUX FUSIL A UN COUP 
Intox 2007
"PAN ! le vieux fusil à un coup , alias VGE a été utilisé. En général il ne sert qu'une fois tous les 36 du mois. Et là, on va faire simple: une vidéo !..."
lien direct : http://www.intox2007.info/index.php?post/2010/11/24/Karachigate-:-le-vieux-fusil-a-un-coup